Jour 2 – 10 avril 2010

20 avril 2010 at 2:43 (Uncategorized)

Deuxième journée de voyage. Notre prochain objectif était d’aller visiter le Machu Picchu. Comme vous vous en doutez, cet attrait touristique est perdu bien loin dans les montagnes. En effet, les Incas avaient construit cette cité pour se sauver des Espagnols et elle n’a été redécouverte qu’en 1911. Maintenant, le lieu fait partie des sept merveilles du monde et est protégé par le patrimoine mondial. Donc bien que ce soit très touristique, c’est très réglementé. Ainsi, il n’y a aucune route qui se rend sur les lieux. Les deux seules façons de se rendre sont en train et à pied. Le voyage en train coûte plutôt cher et comme le Machu Picchu a été fermé pendant au moins deux mois à cause de pluie inhabituelle et d’inondation, la plupart des réservations à bord du train sont déjà. Nous avons donc décidé de le faire à pied. C’est donc avec mon gros pack sac et ma paire d’espadrilles que nous avons entrepris la première partie du voyage. Nous devions nous rendre à un premier petit village dans les montagnes du nom de Santa Maria. Pour nous rendre, nous avons pris un autobus voyageur pendant cinq heures. La route pour se rendre est plutôt étroite, pas toujours asphaltée et se trouve entre une immense falaise et un ravin escarpé. Parfois, lorsque nous rencontrions d’autres voitures, camions ou autobus en sens inverse, il fallait s’arrêter pour les laisser passer ou encore reculer pour trouver un endroit où la route est suffisamment large pour laisser passer deux véhicules de larges. Je peux vous assurer que le paysage est merveilleux. Monter de cette façon dans les montagnes c’est incroyable. Lors de la route, nous avons atteint un pic de plus de 5000 mètres d’altitude où nous avons passé par-dessus les nuages et où nous approchons des glaciers du sommet. Quand on passe par-dessus les nuages on se sent vraiment au sommet du monde.

Une fois rendu à Santa Maria nous devions descendre. Le chemin jusqu’au village suivant était trop étroit et escarpé pour qu’un autobus voyageur l’emprunte. Nous avons donc poursuivi en combi jusqu’à Santa-Thérésa. C’est un autre deux heures dans un chemin de terre dans la montagne, encore une fois sur le bord du précipice. Les conditions sont les mêmes lorsque nous croisions d’autres véhicules.

Tout au long du voyage nous avons croisé des ruisseaux et une ou deux petites rivières qui traversent le chemin et que nous devons traverser. Mais les Péruviens sont des gens prévenants et pour éviter que l’érosion du sol ne se fasse trop rapidement (il ne faut pas oublier que nous sommes sur le bord d’un précipice) ils ont construit des plaques de ciment. Donc l’eau tombe de la falaise, coule sur le chemin/plaque de ciment et retombe dans le ravin. C’est vraiment particulier de rouler sur ce genre de route. Comme il n’y a pas de chemin sur le côté du véhicule, on se sent vraiment suspendu entre le ciel et la terre.

Certaines personnes étaient vraiment apeurées, mais pour ma part j’avais le nez écrasé dans la vitre à regarder avec admiration le sol, le ciel, les montagnes, les arbres, etc. C’est d’une beauté à couper le souffle. Au Québec on est habitué à avoir des montagnes rondes, mais ici c’est vraiment très escarpé et les montagnes coupent droites.

Après cet autre tour de combi de deux heures, nous sommes finalement arrivés à Santa-Theresa. Autre petit village dans les montagnes dont la principale source de revenus est l’hébergement des voyageurs en route vers le Machu Picchu. Après avoir trouvé notre hôtel et souper nous avons décidé d’aller faire un tour à la place d’arme (petit parc central que nous retrouvons dans tous les villages et villes et qui se nomme toujours «place d’arme»). Il faisait déjà nuit et nous discutions de nos projets du lendemain quand il y a eu une perte de courant. Tous les lampadaires se sont éteints d’un coup et la noirceur a repris la place qui lui revenait. Imaginez, nous sommes dans les montagnes et c’est un soir sans lune, ni étoiles. Il faisait tellement noir c’était fou. J’ai tout de suite agrippé les bras de Jordan et de Raphaël qui se trouvaient assis de chaque côté de moi. Tout le monde a eu le même réflexe et nous nous sommes tous accrochés aux gens qui se trouvaient le plus près de nous. Puis le courant est revenu. La perte de courant n’aura duré en tout qu’une dizaine de secondes, mais c’était complètement fou tout ce qui s’est passé dans ma tête durant ce temps là. Amenez-moi en des précipices, mais de la noirceur, comme çà, sans prévenir, dehors, loin de mes affaires…ouf! Non merci! Çà été suffisant pour moi et nous sommes retournés à l’hôtel pour prendre une petite bière tranquille en jouant aux cartes dans la chambre.

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Vacances de dix jours au Pérou – Jour 1, 9 avril 2010

20 avril 2010 at 12:28 (Uncategorized)

C’est le début des vacances. Nous avons décidé de repartir notre voyage en trois sections. Nous avons débuté notre périple à Cuzco (une des cinq plus grandes villes du Pérou), par la suite nous sommes allés à Puno (la ville du lac Titicaca) et finalement nous avons terminé notre voyage à Arequipa.

Nous avons eu la chance de faire l’aller vers Cuzco en avion. Le décollage c’est fait à 6hrs du matin à partir de l’aéroport de Lima. C’est l’aéroport part lequel je suis arrivée au Pérou et c’est également par celui-ci que je vais retourner au Canada. Je dois avouer que j’ai eu une pensée pour mon retour. Bien que rien au Pérou ne me dérange au point de vouloir absolument quitter, j’ai beaucoup de gens et de choses qui me manquent du Canada.

L’avion a finalement décollé et nous sommes arrivés une heure trente plus tard. Durant le vol, ce qui frappe c’est vraiment de survoler la cordillère des Andes. Ces montagnes font toute la côte ouest de l’Amérique du Sud. C’est vraiment majestueux, c’est tellement vert en plus! Quand on vit à Collique entouré de roches et de gris, le moindre brin d’herbe vous émerveille.

Une fois rendue à Cuzco nous avons cherché un hôtel. Comme habituellement nous avons été assaillis par des dizaines de personnes qui voulaient nous offrir leur hôtel. Nous sommes ensuite allés visiter la ville. Nous avons pris ça relax parce que la ville se trouve à 3400 mètres d’altitude et certaines personnes avaient de la difficulté à respirer. Il faillait laisser le temps à leur organisme de s’acclimater à ce changement. Pour ma part, mon voyage à Huaraz quelques semaines plus tôt avait fait subir à mon corps 5100 mètres s’altitude alors je me sentais bien à 3400 mètres. La journée a principalement été consacrée à se promener, manger et faire les boutiques d’objets traditionnels. Le soir à l’hôtel j’ai fait quelque chose que je n’avais pas fait depuis bien longtemps; écouter la télévision couchée dans un vrai bon lit confortable! En plus, grâce à la magie du câble j’ai même réussi à trouver un poste francophone.

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Machismes vs Féminisme

6 avril 2010 at 12:34 (Uncategorized)

Hier soir, nous sommes allés donner une conférence à l’Université San Marcos près de Lima. L’objectif était de rencontrer d’autres étudiants en science politique et d’échanger des idées. Bref, une discussion intéressante qui se passe entre jeunes d’environ le même âge et qui étudie la même matière à l’Université. Nous avions deux thèmes principaux que nous voulions aborder, celui de la séparation de l’État (la fédération canadienne vs l’état unitaire péruvien), l’autre thème était celui de l’évolution sociale, nous avons donc parlé du féminisme au Québec et eux du terrorisme dans les années 80 au Pérou. Je m’occupais avec Nathalie de la section sur le féminisme. Comme nous sommes conscientes de la forte présence du machisme au Pérou nous avons décidé de faire une présentation avec seulement des faits. Pas d’idées féminisme proéminent, seulement des faits. Tout ce qui nous semblait très normal et vraiment pas radical. Pourtant lors de la période de questions nous avons eu droit à des questions toutes les plus surprenantes les unes que les autres. Bon, je suis au Pérou, je savais donc qu’à Collique, les hommes qui n’ont pas reçu d’éducation ou ceux qui sont plus âgés pourraient agir avec moi de façon machisme. Mais jamais, au grand jamais, je me serais attendue à cela de jeunes hommes qui sont à l’Université!

On nous a, par exemple, demandé si on n’avait pas peur que la race canadienne disparaisse parce que les femmes ont la possibilité d’étudier plus longtemps et qu’elles n’ont des enfants que plus tard. Donc pour eux, le fait de donner le droit aux femmes d’aller à l’école nous condamnait à faire disparaître le Canadien et le Québécois pure laine au profit des immigrants! Déjà la question m’a interpelée… mais la suite a été pire. Un autre gars nous a demandé : si vous voulez tant que les hommes et les femmes soient semblables, comment allons-nous pouvoir faire la différence entre un homme et une femme? Le pauvre ne faisait pas la différence entre l’égalité dans les droits et l’égalité physiologique. Pour eux, les féministes sont obligatoirement toutes des femmes qui se coupent les cheveux très courts et qui refusent de s’épiler! Il m’a ensuite dit : je comprends certains hommes de devenir homosexuels s’il n’existe plus de différence entre l’homme et la femme!! J’étais simplement sous le choc de constater qu’il existe encore des gens qui malheureusement pensent de cette manière. En plus, après nous leur ayons répondu ils ont décidé de quitter la pièce, choqué par nos réponses!

C’est quand je constate qu’il existe encore des gens comme ça que je veux encore plus m’impliquer en politique et au niveau social afin de faire changer les mentalités. Je me remercie d’être née au Canada et dans une période où même les États-Unis sont passés du côté de Barack Obama il ne faut pas laisser le champ libre au conservateur pour détruire tout ce que nous avons réussi à construire avec autant de lutte et de travail. Jusqu’à aujourd’hui je ne me croyais pas féminisme, mais je peux aujourd’hui affirmer l’être. Je suis en faveur de l’égalité et entièrement contre les extrémistes de toutes sortes!

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Fin de semaine de Pâques

5 avril 2010 at 12:08 (Uncategorized)

Première des choses, joyeuses Pâques en retard à tout le monde. J’espère que vous avez bien profité de vos familles et mangé beaucoup de chocolat. De mon côté, j’ai eu la chance de vivre cette fête à la péruvienne. Tout d’abord, le jeudi et vendredi saint, sans viande, a été religieusement respecté. Ensuite, lors de la journée de vendredi, les gens de Collique ont reproduit la procession de Jésus dans les rues de la ville. Donc c’était comme une pièce de théâtre avec les paroles et les costumes, organisés de façon très professionnelle, qui retraçait les derniers jours de Jésus. De son arrestation jusqu’à sa crucifixion. Les Péruviens aiment bien les choses très réalistes et les personnages se fouettaient pour vrai avec de belles grosses cordes. Je vous ai mis quelques photos pour vous donner une idée de ce que ça avait l’air.

La fin de semaine par contre çà été bien relax. Il semble qu’ici les festivités est plus lieu le jeudi et vendredi que le samedi et le dimanche.

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Nouvelle paire de lunettes

1 avril 2010 at 1:29 (Uncategorized)

J’ai profité des pris abordable du Pérou afin d’aller m’acheter une nouvelle paire de lunettes! J’espère que vous aimez çà!

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Fin de semaine à Huaraz

1 avril 2010 at 12:21 (Uncategorized)

Les mots de la fin de semaine? Altitude, escalade, vert, joie. Comme nous avions la chance d’avoir une fin de semaine de trois jours à remplir, nous ne l’avons pas fait à moitié. Notre groupe s’est séparé en deux. La moitié est allée à Churin afin d’aller relaxer dans des bains thermiques et l’autre moitié est allée à Huaraz, capitale du sport extrême de l’Amérique latine. Dans quel groupe croyez-vous que j’étais? Et oui, le deuxième. Encore une fois, je me suis retrouvée toute seule de fille avec ses trois mousquetaires, Raphaël, Guillaume et Jordan!
Petite bio de Huaraz. Il s’agit d’une ville au nord du Pérou à 3100 mètres d’altitude. C’est une ville très traditionnelle où l’on retrouve beaucoup de femmes et d’hommes habillés en habit traditionnel avec la grande jupe et les chapeaux. C’est également une ville qui se retrouve dans la cordillère blanche.
Nous avons donc quitté Lima à 10h30 le vendredi soir. Nous avons choisi de nous y rendre en autobus de nuit parce que c’est quand même huit heures d’autobus et que nous ne voulions pas perdre nos journées. Nous avions un autobus semi-cama de deux étages, ce qui veut dire demi-lit. Donc c’était quand même confortable pour dormir. En fait, j’aurais certainement réussi à dormir si ce n’était pas de la qualité plus que médiocre du chemin. Quand on quitte Lima, tout va bien, la route est asphaltée et empruntée par des dizaines de centaines de voitures par jour. Par la suite, on longe l’océan. Là encore, la route est quand même bien, mais comme l’autobus roule très rapidement et comme il a deux étages, il tangue toujours de gauche à droite. Ensuite, nous coupons au travers du pays afin de rejoindre les montagnes. Alors là, le chemin se transforme en simple chemin de terre avec des millions de trous. Les nids de poules au Québec c’est rien comparer à ça. Et comme l’autobus zigzag afin de les éviter on se retrouve à être pas mal balloté et on ne dort pas beaucoup.
Vers 6h30 le matin nous sommes donc finalement arrivées à Huaraz. Première constatation : il fait seulement 15 degrés et quand je respire l’air est frais! Incroyable! C’est vraiment fantastique de sentir de la fraîcheur après deux mois passés au gros soleil à des températures de plus de 30 degrés tous les jours. En plus, quand je regarde autour de moi, tout est vert, il y a des arbres, du gazon, des fleurs… et des vendeurs d’hôtels!!! ARG!!!! Parce que voyez-vous au Pérou, la technique pour attirer les gens dans votre hôtel est de sauter sur les clients des leur arrivée dans la ville et de leur tirer des brochures à bout de bras en espérant qu’il accepte de vous suivre. Première réaction : AH!!! Laissez-moi tranquille et on s’en va. Deuxième étape, on se retourne et on se rend compte qu’ils vous suivent. Alors, tu te dis, bon je vais être gentille avec eux. Et là, plus tu t’éloignes de la gare d’autobus et plus le prix des mêmes hôtels baisse. Ils veulent VRAIMENT qu’on aille dans leur hôtel! On a fini par les semer et marcher un peu plus loin sur le bord de la rivière. On avait un guide de voyage et on avait remarqué un hôtel qui nous semblait bien. En marchant pour essayer de la trouver nous avons rencontré un sympathique gars en train de fumer sur le bord d’une maison. Il était le parfait stéréotype du backpacker. Trente-trois ans, des rastas, habillé en kaki, beige et brun (je ne vous niaise pas!) et en train de fumer une clope! Le gars venait de République-Chèque et parlait un anglais à l’accent horrible. C’était tellement exotique!! Il nous a finalement conseillé l’hôtel dans lequel il dormait et qui offrait des chambres super confortables pour un prix dérisoire. Et c’était vrai. Une vraie auberge de voyageur où tu ne peux pas arriver avec ta valise. Non Non! On a finalement pris une chambre avec quatre lits superposés, une salle de bain sur l’étage (avec l’eau chaude!!!!!!!) et une belle grosse cuisine commune au rez-de-chaussée. Le propriétaire de la place était un jeune homme de 28 ans du nom de Frank. Un très sympathique et très athlétique Péruvien à l’allure de surfeur avec ses cheveux longs et ses yeux d’un noir profond. (humm…est-ce que ça fait deux mois que je suis toute seule moi là!?) Bref, un sympathique gars à la bouille sympathique (voilà qui est mieux!).
Après avoir déposé nos trucs, nous sommes allés déjeuner dans un resto du coin puis nous sommes revenus nous coucher quelques heures. Il faut savoir que la nuit sans sommeil, additionner de l’altitude auquel notre corps n’était pas habitué avait réveillé en chacun de nous un puissant mal de tête.
Quand nous nous sommes réveillés, nous avons décidé de faire notre première activité. Nous avons donc décidé d’aller monter le Mirador, qui est une petite montagne au dessus du cimetière et qui surplombe Huaraz. Le ciel commençait lentement à se couvrir parce que nous étions vers la fin de la saison des pluies. Mais ce n’est pas un peu de pluie qui va empêcher une Québécoise d’avancer. On n’est pas fait en chocolat! Surtout que derrière le nuage on voyait déjà l’éclaircie. Nous avons donc débuté la montée lentement mais surement.
Je vous ai fait un petit vidéo pour vous montrer un peu de quoi cela à l’air, mais également pour que vous puissiez constater mon essoufflement.

Une fois rendu en haut nous avions une vue superbe sur les montagnes, les glaciers, la ville et sur la lune également. C’était vraiment magique. Nous avions monté très lentement, mais étions très satisfaits d’être rendus en haut.
Après être redescendus, nous avons décidé d’aller souper puis pour passer le temps nous voulions relaxer un peu. Nous avons donc découvert un sympathique petit café très nord-américain.

On y trouvait des dizaines de sortes de thé, tisane et des trucs locaux. Nous avons pris un thé de coca. Il s’agit d’un thé infusé à partir de feuille de coca. Ce sont les feuilles qui étaient autre fois utilisée pour faire de la cocaïne. Je vous rassure, il n’y a aucune drogue là-dedans puisque de nos jours, la cocaïne est beaucoup plus chimique que naturelle. Bref, on a relaxé avec notre tasse de thé de coca. Puis vers 10hrs nous sommes retournés à notre hôtel où Frank, le sympathique propriétaire, nous a proposé de sortir. Le tranquille Guillaume a décidé d’aller dormir alors nous sommes sorti Jordan, Raphaël, Frank, un autre client de l’hôtel et moi. Bon alors on a la moitié de Québécois (donc qui ne danse pas avant d’être bien réchauffé) et on a des Péruviens qui veulent danser et qui ont le rythme dans le sang. Nous avons donc fait un premier arrêt dans un petit bar rock pour boire quelques bières. Les gars se sont gâtés et se sont acheté de bons gros cigares, des gros barreaux de chaise comme on dit. Alors après ce premier arrêt nous sommes allés dans un autre bar qui était moitié bar tranquille assit et moitié piste de danse. Frank a fini par m’inviter à danser et finalement tous les gars ont suivi. Bon, mettons quelque chose au clair : je ne sais pas danser. Mais avec Frank, je me suis laissé mener et je n’ai jamais aussi bien dansé! C’était tellement l’fun! Je me sentais comme dans «So you think you can dance»! Finalement, toute une belle soirée.
Le lendemain nous nous sommes levés assez tôt parce que nous voulions aller sur le sommet d’une des montagnes de la cordillère blanche qui est à plus de 5100 mètres d’altitude. Nous sommes donc embarqués dans un combi qui nous menait au sommet pour aller visiter les glaciers. C’était un bon 2hrs de combis en montant vers le sommet.

En montant, nous avons fait un premier arrêt à côté d’une sorte de plante vraiment gigantesque! Ce sont des plantes qui peuvent faire jusqu’à 15 mètres de haut. C’est vraiment très impressionnant! Encore une fois, les routes étaient tortueuses, mais au moins cette fois le paysage était à couper le souffle.

Sérieusement, tout allait bien jusqu’à ce qu’on atteigne 4000 mètres d’altitude. C’est alors là que j’ai compris que de passer de 0 à 4000 mètres d’altitude en moins de 48heures n’était peut-être pas une si bonne idée. J’ai un intense mal de tête qui a commencé, l’air se faisait de plus en plus rare et je sentais tous mes organes sont recroqueviller sur eux-mêmes. Bref, ça n’allait pas du tout! Et là on continuait à monter. Je me suis rendu dans l’autobus jusqu’à 5000 mètres d’altitude. La suite jusqu’au glacier se faisait à pied. Je n’ai pas suivi les gars parce que j’en étais incapable. Pendant l’heure et demie d’attente, j’ai vomi toutes mes tripes au moins trois fois. Et quand j’essayais de dormir et que ma respiration ralentissait j’avais l’impression de manquer d’air et je me tapais des crises d’hyperventilation. Quand les gars sont revenus et que nous avons recommencé à descendre, je me suis tout de suite sentie mieux. C’est vraiment l’altitude qui avait eu raison de moi.
J’ai quand même pu voir agir les Péruviens qui étaient avec nous dans le combi. Pour eux c’était la première fois qu’ils voyaient de la neige (on s’entend, le glacier c’est un gros motton de glace en train de fondre). Ils s’étaient donc bien équipés, tuques, mitaines, pantalon de neige, manteau…il faut être équipé pour combattre les 12 degrés de froid qu’il fait à côté du glacier!! Parce que et oui, la température de descends même pas sous zéro! Et lors du retour nous avons eu droit à une petite pluie de grêlon. Alors là les Péruviens ne se pouvaient plus! Tout le monde dehors! Il neige!! EEhh, non ce n’est pas çà de la neige! Ah Ah! C’était bien drôle.
En revenant, nous avons eu droit à une superbe averse de pluie digne de la saison des pluies. Il est tombé des cordes pendant un bon deux heures. Le soir, nous sommes retournés dans notre petit café pour souper et prendre ça relax. Vers 10hrs quand nous sommes retournés à l’hôtel (on n’avait pas le choix le café ferme à cette heure-là!). Nous avons acheté une bouteille de pisco qui se trouve à être la boisson forte locale. Nous nous sommes installés dans le salon sur l’étage de notre chambre et avons invité Frank et notre nouvel ami péruvien de la veille à venir boire un verre tranquille et à discuter un peu. On a donc parlé en espagnol de tout et de rien jusqu’à deux heures du matin. On a appris plein de choses sur le Pérou et on a expliqué plein de trucs sur le Québec. On a appris par exemple qu’au rez-de-chaussée du palais de justice du centre de Lima, il est possible de se procurer la falsification de n’importe quel document. On peut ainsi aller chercher de faux diplôme de doctorat, de faux passeport, de faux permis, etc. C’était une pratique très répandue il y a quelques années, mais qui sont beaucoup plus contrôlés de nos jours. On a aussi appris que les gens qui étudient en médecine au Pérou doivent tous posséder leur propre squelette. Le plus souvent les gens vont s’en acheter un, mais pour les étudiants qui ont moins d’argent, le plus pratique est d’aller dans un cimetière afin de profaner une tombe et de ramasser les os. Bien entendu c’est illégal, mais malgré tout beaucoup de gens le font. Donc après ces discussions des plus intéressantes sur la vie, les rêves et les trucs étranges, nous sommes allés nous coucher.
Le lendemain matin c’était notre dernière journée à Huaraz. Nous voulions faire quelques choses d’un peu plus physique puisque nous n’étions pas dans la capitale du sport extrême pour nous faire promener les fesses dans des combis. Nous avons donc décidé d’aller faire de l’escalade. Il s’agissait de ma toute première expérience d’escalade de ma vie et nous le faisions sur un mur naturel sur une montagne de plus de 3400 mètres d’altitude. C’est donc équipé de mon courage et de mes souliers spécial escalade que j’ai affronté mon premier mur à vie. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas facile.

Il faut s’étirer au maximum afin d’aller chercher les prises le plus loin possible. Ensuite il faut pousser avec ses jambes, alors qu’on a simplement le goût de tirer avec ses bras. Bref, je l’ai fait! Je me suis rendue deux fois en haut! J’étais vraiment contente d’avoir réussi, mais vraiment exténuée à la fin!
Après l’escalade nous sommes allés dans une piscine remplie d’eau thermale, c’est-à-dire de l’eau naturellement chaude. Ça permit de relaxer nos pauvres petits muscles endoloris par l’escalade, entouka les miens!


Quand nous sommes revenus à Huaraz, c’était notre toute dernière soirée avant de retourner à Lima. Notre autobus quittait à 10h30 alors nous avions le temps de manger un bon gros souper. Nous avons donc décidé de nous payer le gros luxe et de manger des spécialités locales. Quelles sont ces spécialités? Tout d’abord, il y a le cochon-dinde. C’est bon. Un peu sec. C’est un peu comme du poulet, mais avec le sec du porc et la texture des cuisses de grenouille. Deuxième spécialité : le steak d’alpaga. L’alpaga c’est un peu comme le lama, mais avec un cou moins long. Alors là je peux vous dire qu’on a atteint le paradis!!! C’est TELLEMENT bon! C’est parfaitement tendre, c’est juteux, ça fond dans la bouche! Çà goûte entre le veau et l’agneau. C’est vraiment délicieux. Troisième spécialité du coin, du Lomo Saltado. Généralement, c’est un mélange de bœuf, oignon, tomate avec des patates frites, le tout cuit dans un délicieux bouillon et accompagné de riz. Mais dans ce restaurant-là, le bœuf était en fait du filet mignon et le tout était cuit dans une sauce au cognac. Juste de l’écrire j’en salive encore! Bref, c’était vraiment tout un souper! Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’autobus afin de retourner à Lima puis à Collique. J’étais un peu triste de quitter ce bel air frais et cette verdure pour retourner dans le sable et la chaleur, mais bien heureuse de retrouver mes repaires et mon chez moi.
Voilà! C’est pas mal ce qui conclut! J’en profite pour souhaite joyeuses Pâques à tout le monde! Mangez du chocolat en pensant à moi!!

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Show de Dream Theater

23 mars 2010 at 11:07 (Uncategorized)

J’adore aller voir des shows. Il y a toujours une espèce d’énergie contagieuse qui se dégage d’une foule rassemblée pour assister à un spectacle. J’aime aussi me déplacer pour aller voir des shows. On dirait que le fait de devoir se rendre à un endroit fait monter l’adrénaline. Un petit aller-retour Lac-Saint-Jean – Montréal pour aller au Vans, un autre aller-retour Métabetchouan-Québec pour aller voir Billy Talent et Three Days Grace, un arrêt à Edmonton en Alberta pour aller voir Tree Days Grace également. Comme j’étais à Lima, une des plus grosses capitales de l’Amérique du Sud, je me devais d’aller voir un show.
Après discussion avec mes compagnons de voyage (seulement les gars parce que les filles çà leur tentaient pas trop) nous avons décidé d’aller voir Dream Theater. Pour ceux qui ne les connaissent pas, il s’agit d’un groupe de Métal progressif qui a qui roule sa bosse depuis 1989. Ce sont tous des docteurs en musique qui travaillent vraiment gros sur chansons. Des chansons qui peuvent durer jusqu’à 20 à 30 minutes. Donc, dans la même pièce on peut retrouver des bouts de métal, de jazz, de classique et revenir à du métal.
Donc le show était vraiment excellent. Il était donné à l’extérieur avec une belle foule séparée en trois catégories dépendamment du prix du billet. Nous étions dans la troisième section ou le billet coûtait 86 soles. Quand nous sommes arrivées, nous avons pu constater deux choses : 1- j’aurais dû mettre un t-shirt noir, je pense que nous étions les seuls à avoir des chandails de couleur. 2- Les fans de métal son beaucoup plus grand que la moyenne des Péruviens. Zut!
Afin que vous poussiez voir ce que j’ai vécu, je vous ai mis deux liens de vidéo du show d’hier soir. Pour les oreilles sensibles, ne vous inquiétez pas, ce n’est si violent que çà.

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Un peu d’exercice et du travail communautaire.

22 mars 2010 at 12:23 (Uncategorized)

En ce beau dimanche de mars, c’est le gros soleil qui entre par la fenêtre (ok trou dans mon mur) qui me réveille. Je me suis réveillée 1 minute avant que mon réveil ne sonne. J’adore quand ça arrive. Pas besoin d’entendre le son agressant du réveil, on a l’impression de se lever un peu plus en douceur. Aujourd’hui, nous allons faire du travail communautaire avec les jeunes de Juventud de Kollek. On ne sait pas encore ce qu’on va faire, mais on c’est qu’il s’agit d’un travail physique. C’est donc armé de ma paire d’espadrilles, d’un vieux short et de ma crème soleil que je me rends rejoindre les autres. Nous allions finalement aider à la construction d’un mur de brique autour d’une future garderie. Nous nous sommes rendus sur place qui était à un bon 20 minutes de marche en haut d’une belle cote. Déjà en haut j’avais chaud. Il y avait un gros tas de terre (et de roches) à déplacer. Comme les tracteurs et les moyens plus technologiques n’existent pas vraiment au Pérou nous avons déplacé notre montagne de terre à la pioche, la pelle et la brouette. 1re étape, frapper le tas de terre avec la pioche afin de ramollir la terre qui est là depuis un bon moment et enlever les plus grosses roches. 2e étape, pelleter la terre et la mettre dans la brouette. 3e étape, tenter de se rendre l’autre côté du terrain avec une brouette qui veut mourir et un terrain accidenté afin de vider son contenu sur le sol et de rempli un trou. 4e étape étendre la terre. 5e étape répéter le tout pendant 5 heures de temps au gros soleil péruvien.
Comme je ne suis pas une moumoune et que le travail ne me fait pas peur, je me suis installée à la pelle. J’ai donc pelleté pendant un bon 2h30 avant d’être complètement vidée et de changer de job pour aller étendre la terre avec un râteau à gravier. Bref, j’ai pas mal fait ma part et j’ai impressionné plus d’un Péruvien! Surtout, ne vous inquiétez pas pour moi. J’ai travaillé de façon intelligente en faisant attention à la manière de travailler avec ma pelle. La preuve c’est que ce matin je ne suis presque pas courbaturée!! Je vais revenir du Pérou plus en forme que jamais!!

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Un samedi rempli d’actions!

22 mars 2010 at 11:52 (Uncategorized)

Samedi, journée de congé. Mais une vraie là! Aucune activité de prévue, ni rien. Je décide donc de faire la grâce matinée… Est-ce que j’ai réussi? Non! Pourquoi? Voici la petite histoire de comment je me suis réveillée.
Il était environ 7hrs du matin. Je dormais profondément. Tout d’un coup j’entends Gloria crier mon nom et parler très fort et très vite. De sorte que je ne comprends absolument rien sinon qu’il faut que tout le monde sorte dehors. Je ne comprends pas trop ce qui se passe, mais je décide de me mettre un jeans et un t-shirt au plus vite. Pas question de sortir dehors en pyjama. Une fois rendue dehors, il y avait la mère de Jordan. Je vais donc là voir et lui demande de m’expliquer lentement ce qui se passe. Il semblerait qu’il y a eu un cas de fièvre Dengue et que maintenant ils traitent les maisons pour prévenir d’autres cas. (La dengue est une maladie infectieuse transmise par les moustiques. Elle est à l’origine d’un syndrome de type grippal sévère et parfois de complications potentiellement mortelles que l’on appelle dengue hémorragique.) Donc, ils allaient enfumer la maison et nous ne pourrions pas rentrer pendant au moins 1h30. Je suis donc retournée à la course à l’intérieur afin d’aller chercher mon sac avec tout mon argent, mes cartes et mes trucs. Donc ils sont enfumés la maison avec une grosse machine qui lance une espèce de grosse fumée opaque qu’on ne peut pas respirer.
Il est donc 7h15, je suis sur le trottoir, je n’ai pas eu le temps d’aller aux toilettes et je ne peux pas rentrer chez moi avant au moins 1h30… bon matin Valérie! Mon père nous a ensuite amenés chez une cousine pour nous permettre de déjeuner. Une fois le temps passé nous sommes retournés à la maison. La fumée toxique avait fait sortir les cucarachas de leurs cachettes. Elles étaient soient mortes ou en train de mourir. Il n’y en avait pas 5, pas 10, pas 15, mais bien 18! Laissez-moi vous dire que ça fait pas mal de cucarachas. Bah je me dis que ça en fait 18 de moins dans ma maison!
Ensuite, je suis partie magasiner avec Nathalie pour aller acheter des robes de soirée. En fait, elle et moi avons toutes les deux un mariage à notre retour au Québec et nous nous sommes dit que les robes allaient couter pas mal moins cher au Pérou qu’au Québec. On c’était don donné 200 soles de budget, ce qui serait revenu a environ 65$ canadien. Donc nous avons commencé notre recherche dans de petites boutiques sur la Tupac Amaru. Il s’agit de la rue principale de Comas. Après quelques entrée et sortie de boutique pas très efficace nous sommes arrivés dans l’équivalent d’un marché public, mais avec uniquement très robes de soirée! «Nous sommes arrivées au paradis!» Nous avons donc commencé à chercher. Il y avait vraiment de très belles robes. C’est lorsque nous avons demandé les prix qu’on a été surprise. 20 soles, 25 soles! Wow ne s’est vraiment pas cher! Je finis par en choisir un et l’acheter. La dame me demande alors une adresse au Pérou. «Euh…je n’ai pas d’adresse.» Elle me demande alors une garantie de 20 soles jusqu’à ce que je lui ramène mon adresse, me demande la date de mon événement, etc. Et là je comprends!! Nous sommes dans un endroit où il loue des robes!! Zut! Moi qui viens de trouver la robe parfaite! J’ai donc décidé de jouer la bourgeoise qui a beaucoup d’argent. «ok, tu loues tes robes, mais moi je veux l’acheter! Comment tu me l’as vends? » La femme semblait un peu perplexe. Elle a fini par me la vendre trois fois le prix. Je l’ai donc eu pour 55 soles soit l’équivalent de 18$! J’étais trop contente! J’ai répété la même chose avec une autre robe que j’ai eue pour 25$. Je suis trop contente de mes deux robes. Il y en a une qui est pour le mariage, couleur or, bustier sans manche avec une belle ceinture en satin et une belle bordure de satin également à la fin de la jupe. La deuxième est une belle robe noire avec une finition asymétrique et de légères fleurs d’un rouge profond. Très chic. **Avis à mon chum** J’ai pensée à toi en l’achetant! J’ai déjà hâte à notre prochaine sortie au resto! 😛
Malheureusement, bien que moi j’ai trouvé rapidement ma robe, Nathalie, elle, n’a rien trouvé à cet endroit. Nous nous sommes donc rendus au «plaza Northe», qui est un gros centre d’achat de riche. Par exemple, Nathalie s’amusait à essayer des robes à 700 soles. Moi j’ai croisé une lunetterie. Comme mes lunettes se sont fait solidement grafigner en fin de semaine passée, j’ai décidé d’entrer pour aller voir de combien cela coûterait pour changer les verres. En sortant de la lunetterie, j’avais passé un examen de la vue (mes yeux n’ont pas changé en 6 ans!!), j’avais acheté de nouveaux verres pour mes lunettes, j’avais acheté une nouvelle paire de lunettes (avec antireflet) et je me suis même gâtée en achetant des lunettes de soleil ajusté! Je vais finalement pouvoir porter des lunettes de soleil et voir!! Incroyable! Mais le plus intéressant là-dedans, c’est que cela ne m’a coûté que 550 soles, soit l’équivalent de 185$. C’est qui la dernière personne qui s’est acheté trois paires de lunettes ajustées pour 185$?? Ah Ah! J’étais trop contente de ma journée! Je dois maintenant attendre que les verres soient faits. Je vais donc aller chercher mes lunettes vendredi prochain. Je vous mets une photo dès que je peux!

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Le plus grand parc de fontaine au monde.

20 mars 2010 at 5:47 (Uncategorized)

Vendredi soir. Qu’est-ce qu’on fait? Allons visiter le plus grand parc de fontaine au monde!! Je suis donc parti avec ma mère, Gloria, pour aller visiter le «parque del agua». Rendu là-bas nous avons commencé à faire le tour du parc. Le plus beau moment c’est quand le soleil ce couche et que les jeux de lumières et la musique viennent s’ajouter à la beauté des fontaines. Il y a 13 fontaines dans le parc. Les fontaines sont toutes différentes et toutes très originales. Il y en a certaines que nous pouvons que regarder alors que d’autre on peut aller nager dedans. C’est vraiment très beau et très amusant. Comme une image vaut mille mots je vous ai mis de petits vidéos et quelques photos. Malheureusement, je n’ai pas pu prendre beaucoup de photos parce ma pile de caméra est morte. Imaginez-vous donc que depuis mon arriver au Pérou je ne l’avais pas encore fait charger!

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