Rencontre de deux Québécoises au centre de Lima

3 Mai 2010 at 2:25 (Uncategorized)

Je viens de passer mon avant-dernière fin de semaine au Pérou! Le temps a vraiment passé super rapidement!

Ce dimanche, je suis allée rencontrer une de mes amies du Cégep, Éliane Lavoie, au centre de Lima. Elle est venue vivre un trip de cinq semaines avec ses deux amies d’enfance, Marie-Philippe et Andréanne, au Pérou et en Bolivie.

J’ai profité de leur passage dans la plus grande ville d’Amérique du Sud pour leur faire visiter le coin un peu. Je suis donc retournée avec elles faire la visite guidée du mont Saint-Cristobal ainsi que de l’église de Saint-Franciscain. Ça leur a permis d’avoir une belle vue d’ensemble sur la ville et moi de constater que mon espagnol s’était VRAIMENT amélioré. Alors que je n’avais absolument rien compris à la visite quand je l’avais fait il y a trois mois, je pouvais maintenant comprendre pratiquement tout ce que le guide racontait! Quelle joie! Je leur ai également donné quelques conseils pour la suite de leur voyage sur les hôtels, le prix des activités et de petites mesures de sécurité! J’espère qu’elles passeront un excellent trip !

Un peu plus tard, nous avons eu droit d’assister à un défilé de l’armée péruvienne avec en prime fanfare et spectacle de marche militaire. J’imagine que c’était pour la fête du Travail (qui se fête le 1er mai au Pérou). Je peux vous dire que j’ai beaucoup pensé à mon chum, qui justement faisait son cérémonial de cadets la même journée.

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Nouvelle coupe de cheveux

26 avril 2010 at 1:42 (Uncategorized)

Une petite photo pour les gens que sa intéresse. J’ai changé de coupe de cheveux, bien malgré moi. En effet, je suis allée chez la coiffeuse pour faire couper mes pointes qui commençaient à être cassées. J’ai bien spécifier, j’aimerais qu’on me coupe seulement un tout petit peu les pointes. Finalement, j’ai perdu un bon trois pouces de cheveux…Bon il me reste maintenant à m’habituer!

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Dimanche 18 avril 2010

23 avril 2010 at 7:20 (Uncategorized)

Dernière journée de vacances et dernière journée à Arequipa. Après dix jours de vacances, nous en sommes finalement arrivés à la fin. On prend ça relax? Non! Pas question! Je suis donc partie en compagnie de Mitémo jusqu’au sommet d’un volcan à quelques kilomètres de Arequipa et nous l’avons descendu en VÉLO!! C’est vraiment de la descente en vélo de montagne durant trois heures. Nous étions bien équipés avec un casque, des protège-coudes et protège genou. Nous avons eu la chance de nous retrouver tout seul avec notre guide. Alors, on a pu en profiter un peu.

Pour la descente il y avait deux options. Nous pouvions suivre le chemin traditionnel qui est de niveau intermédiaire ou encore prendre tous les raccourcis pour que ce soit un peu plus difficile et que cela nous amène un peu plus d’adrénaline. Bon comme c’était la toute première fois que je faisais de la descente j’ai décidé de me gâter comme il faut et de prendre le chemin difficile. Je dois dire que je ne l’ai pas regretté. C’était tout simplement fou! On a passé sur différente surface de route dans notre descente. On a commencé sur une espèce de planche à laver qui était un peu difficile sur les avants-bras, par la suite on a descendu dans du gravier et finalement dans du sable. Dans le sable c’est un peu plus difficile d’avoir le contrôle, mais on peut se permettre d’aller un peu plus vite.

Pour une fille qui n’en avait jamais fait, je me suis pas mal impressionnée! Pis en plus, avec Mitémo, on a fait en 2h30 une section qui prend généralement 3h30 aux touristes à faire! En plus, le paysage était vraiment beau! Pis descendre un volcan en vélo tu ne fais pas nécessairement ça souvent dans ta vie!

Après la descente de la montagne, notre guide nous a permis de descendre un peu plus bas dans la ville. Ouf, j’ai pas mal eu plus peur en roulant dans la ville au travers des conducteurs péruviens que sur le volcan. Nous sommes arrivées à l’hôtel en début d’après-midi. Nous sommes ensuite tous allés dîner. On a fait un dernier droit de magasinage pour les filles puis nous avons quitté Arequipa vers 6hrs en autobus.

Nous avions 16 heures d’autobus à faire pour se rendre à Lima. Nous avons donc décidé d’investir dans un autobus Cama (lit) afin d’être bien confortable. Ce sont des sièges en cuir qui s’incline à 180 degrés. On a un petit oreiller et une couverture pour plus de confort. Également, chacun a sa propre télévision avec laquelle on peut écouter le film de notre choix. Finalement, comme il s’agit d’un trajet de nuit entre 6hrs du soir et 10hrs le lendemain matin, nous avons droit à un souper et à un déjeuner. Laissez-moi vous dire que ça ne goûtait pas la nourriture d’avion!! Bref, j’ai réussi à faire ma nuit complète, un bon gros 8 heures sans me réveiller. Magique!

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Samedi 17 avril 2010

23 avril 2010 at 2:31 (Uncategorized)

Aujourd’hui c’était une journée officiellement de filles. L’objectif de la journée? Magasiner des souliers pour le mariage de ma cousine à un prix ridicule! Nous sommes donc parties toute l’avant-midi à la recherche des souliers parfaits pour moi, du jeans parfait pour Khatera, etc.

Sur l’heure du midi, nous nous sommes réunis dans une crêperie française. C’était vraiment délicieux. Particulièrement la crêpe au steak d’Alpaca que Mitémo a pris. Cela faisait du bien de manger autre chose que du poulet et du riz.

Dans l’après-midi nous avons poursuivi notre magasinage. J’ai finalement fait l’acquisition d’une magnifique paire de sandales, une paire de talons hauts trop chic et d’une ceinture blanche. À la fin de cette journée j’étais aussi fatiguée que lorsque je me suis rendu au Machu Picchu, les courbatures en moins. Ouf! Pas facile de jouer la fille.

Pour souper, nous sommes allés manger dans un restaurant turc où nous avons jasé et bien ri jusqu’à minuit.

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Vendredi 16 avril 2010

23 avril 2010 at 2:01 (Uncategorized)

Un autre à se lever tôt pour aller prendre l’autobus. Cette fois-ci nous allons à Arequipa. À l’arrêt d’autobus, nous avons rencontré deux Québécois qui venaient de la Rive-Sud de Montréal. C’était un frère et une sœur qui faisaient toute l’Amérique du Sud en deux mois. On a jasé un peu avec eux, cela faisait longtemps que nous n’avions pas croisé d’autre Québécois.

Vers huit heures nous sommes embarqués dans l’autobus. Et là, avant de poursuivre, je dois vous expliquer un phénomène qu’on retrouve au Pérou. Très souvent quand on prend l’autobus il y a des gens qui viennent vendre des trucs. Le plus souvent les gens vont vendre des bonbons à 10 ou 20 centimes. La façon de procéder est de faire un discours d’une dizaine de minutes sur un sujet X (à date j’ai eu droit à un gars qui voulait nous aider à entrer Jésus dans notre cœur, un autre qui affirmait connaître la vérité, mais qui ne nous là jamais dit). Cette fois c’était un peu différent. Il s’agissait d’un homme qui vendait des produits pour la régulation des selles. Il nous a donc expliqué en détail ce qu’était notre système digestif, ce que nous devrions manger et ne pas manger. Il a aussi précisé que nous asseoir sur la toilette et comment nous devrions forcer, avec le son du gars qui force en prime!! Je n’ai jamais autant ri de toute ma vie!

Après six heures d’autobus, nous sommes finalement arrivés à Arequipa. La ville est grande. Tout autour c’est très pauvre, mais le centre est riche et très chic. Tout autour de la ville, il y a des Volcans, un canyon et beaucoup d’envol de condor. Nous avons donc trouvé notre hôtel et nous nous sommes dirigés vers la «Placa de Arma».

Nous sommes ensuite allés souper dans le restaurant le plus haut de tout Arequipa. Nous étions sur le toit et nous avions une vue magnifique sur toute la ville. Et comme il y avait un petit vent sur le toit, le restaurant nous a prêté des ponchos pour nous tenir au chaud.

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Jeudi 15 avril 2010

22 avril 2010 at 3:19 (Uncategorized)

C’est officiel, il reste exactement un mois avant mon retour au Canada! Ce matin nous allons visiter le lac Titicaca. Nous embarquons donc dans un bateau qui va nous conduire aux deux principales attractions; les îles flottantes et l’île Taquile. Première constatation en embarquant sur le bateau : le lac est grand et c’est le plus haut du monde, mais, côté visuel, il n’y a rien à envier. Le Lac-Saint-Jean possède de l’eau tout aussi sombre avec des algues et des quenouilles très similaires. Bref, ce qui est impressionnant c’est de voir les peuples qui vivent sur les îles du lac et leurs coutumes.

Notre premier arrêt s’est fait sur les îles flottantes. Il s’agit d’îles qui ont été fabriquées à l’aide de roseaux par les peuples qui vivaient là lors de la conquête espagnole. Les gens voulaient fuirent les Espagnols et ont donc décidé d’aller vivre le plus loin possible des grandes villes. Ces îles sont faites à l’aide de morceaux de terre (une sorte d’humus et de racines qui flottent) qu’on a solidement attachée ensemble à l’aide de piquets de bois et de cordes tressées en roseaux. Une fois la base de la structure faite, on étale une quantité impressionnante de roseaux sur le sol pour faire le plancher. Toutes les maisons, les bateaux, les tours sont faits des mêmes roseaux. Il est même possible manger le roseau.

Après la petite présentation de la méthode de construction des îles, nous sommes allés visiter les maisons des gens qui vivent sur l’île. C’est très rudimentaire. Heureusement, depuis le passage de Fujimori à la présidence, il y a un panneau solaire pour trois familles (ce sera parmi les rares bonnes choses qu’aura faites cet homme durant sa présidence). Donc ce petit panneau solaire leur permet d’avoir un peu de lumière le soir et parfois un petit poste de télévision.

L’avantage avec la lumière électrique c’est que c’est beaucoup moins dangereux pour le feu. Leur principal revenu se situe au niveau de la vente d’artisanat et de la pêche. J’en ai profité pour me procurer une broderie qui représente les principaux Dieux incas. Ces femmes travaillent vraiment très fort pour réussir à survivre.

Par la suite, nous avons poursuivi notre voyage en bateau vers l’île Taquile. Il s’agit d’une île qui a été complètement protégée de la civilisation. La plupart des gens qui vivent sur cette île ne parlent pas espagnol, mais plutôt le Quechua. Ces gens qui vivent sur cette île portent également un costume traditionnel. Par exemple, tous les hommes portent un chapeau. Si le chapeau a une grosse bordure blanche, l’homme est célibataire. Si le chapeau est rouge, l’homme est marié. Ils portent également une grosse ceinture tressée à la taille (un peu comme les ceintures fléchées québécoises). La principale particularité est que cette ceinture est tressée par la femme qui désire se marier avec l’homme. Il s’agit d’un cadeau de mariage et de fidélité parce que la femme a tressé la ceinture avec ses propres cheveux. Les gens de cette île sont également considérés par l’UNESCO comme étant les meilleurs tissant du monde. En effet, les ceintures, les bracelets et les tuques faits par eux sont tellement tressés serrés et de façons clair que les dessins semblent imprimés plutôt que tressés. L’île est très rustique et il n’y a aucune voiture, ni de véritable technologie.

Après la visite des îles nous sommes retournés à Puno. Dans la soirée nous avons décidé d’aller manger dans un petit café. Durant le souper les employés ont mis un DVD dans a télévision. Nous avons donc soupé en écoutant le film «August Rush». J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C’était vraiment un beau film et cela m’a fait du bien de pleurer un bon coup. Après le film, je suis allée dans un petit bar rock qu’il y avait à côté de l’hôtel. J’y suis allée avec Anne-Marie et Mitémo. On a bien ri avec le gars du bar qui faisait de bien bonnes blagues.

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Mercredi 14 avril 2010

21 avril 2010 at 7:57 (Uncategorized)

Nous étions arrivées la veille à 10h30 en autobus et déjà, à huit heures ce matin nous devions reprendre l’autobus en direction d’Arequipa. Un autre voyage de cinq à six heures, mais cette fois sur une route bien planche au travers de champs avec des vaches, des moutons, des Alpagas, etc. J’ai profité du voyage pour commencer à penser à ce que j’allais mettre sur mon blogue et à rêver à mon retour au Canada pour enfin sauter dans les bras de mon homme. Une fois rendus à Puno, nous avons pu constater que le seul attrait de cette ville est vraiment le lac Titicaca. La ville est plutôt pauvre, brune et donc pas très belle.

Nous avons eu la chance de trouver un hôtel pour seulement 10 soles la nuit (l’équivalent de 3$ à 4$). Le plus fantastique c’est que comme nous étions sept, j’ai eu la chance d’avoir ma chambre à moi toute seule. Depuis le début du voyage que nous étions entre deux et quatre par chambre. J’aime bien mes compagnons de voyage, mais de ce retrouver seule une fois de temps en temps c’est extraordinaire. Ce soir-là nous sommes donc allés visiter la Place d’armes, visiter un peu la ville et nous avons mangé dans un excellent restaurant français.

Quelle merveille de pouvoir manger des pâtes cuites Al dente! Après souper je suis retournée à l’hôtel pour m’offrir le luxe de m’endormir en écoutant la TV. J’ai écouté les Simpson en espagnol. Je trouve super de constater que je comprends aussi bien l’espagnol! Ce serait clairement une victoire de mon voyage!

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Mardi 13 avril 2010

21 avril 2010 at 7:14 (Uncategorized)

Le mot du jour? Courbature! J’ai les jambes raides, les cuisses qui veulent lâcher à tout moment et mes genoux qui me supplient d’arrêter à chaque fois que je descends une marche ou une pente. Mais il y a une marche d’une dizaine de kilomètres qui m’attendent alors ce n’est pas le moment de se plaindre. Nous commençons donc notre marche de retour le long de la voie ferrée. Disons que la marche se faisait dans le silence. Environ une heure après notre départ on entend quelque chose arriver sur les rails. C’est une espèce de transporteur-cabine qui amène deux travailleurs à des travaux quelques kilomètres plus loin. Qu’est-ce que ce serait l’fun de pouvoir se faire embarquer… on irait tellement plus vite! Je décide donc de faire du pouce sans vraiment beaucoup d’espoir puisque le petit véhicule roule quand même vite. À notre grand étonnement, le véhicule s’arrête! Quelle joie que de pouvoir embarque avec eux!

Les deux hommes étaient très sympathiques et ils nous ont fait sauver un peu plus de la moitié du trajet. Nous avons terminé notre première partie jusqu’au barrage Hydro-électrique puis nous avons poursuivi jusqu’à la nacelle pour traverser la rivière, mais cette fois par le bon chemin, puisque nous nous étions rallongé d’une heure la première fois. Une fois rendu au câble de métal nous avons constaté que nous étions les seules de ce côté-ci de la rivière. J’ai donc tiré le câble pour aider deux Péruviens et leur cargaison à traverser, ensuite nous sommes embarquées dans la nacelle et j’ai encore une fois tiré le câble pour nous rendre de l’autre côté. Par chance, à la fin des Péruviens m’ont aidé à tirer de l’autre côté parce que j’avais vraiment les bras morts. Une fois de l’autre côté nous avons trouvé un taxi jusqu’à Santa Theresa puis un autre jusqu’à Santa Maria. Le chemin entre les deux villes est très escarpé et le long d’un précipice comme je vous l’avais expliqué un peu avant. Mais depuis la dernière fois que nous étions passés, il avait plu et le sol était très bouetteux. À un moment, lorsque le taxi montait une pente nous avons commencé à déraper. Le taxi s’est arrêté pour nous annoncer qu’il faudrait aller pousser la voiture si nous voulions réussir à monter la pente. C’est donc nous, les trois filles, qui sommes allées pousser le taxi. Et bien sûr, Anne-Marie s’est fait généreusement arroser de bouette. Nous avons finalement réussi à repartir. À un moment donné il a fallu attendre un bon moment parce qu’un gros camion voulait passer et qu’il n’y avait pas suffisamment d’espace pour deux véhicules de large. Il a donc reculé jusqu’à temps qu’on trouve un endroit suffisamment large pour deux véhicules. Nous nous sommes ensuite finalement rendues à Santa Maria. De là nous avons pris un gros autobus voyageur en direction de Cuzco. C’était la dernière étape avant de rejoindre les gars à l’hôtel. Cinq heures d’autobus sur la même route sinueuse sur le bord D’un précipice que nous avions empruntée pour venir. Je me suis donc endormie. Tout à coup, je me suis fait réveiller par des cris et un grand coup. La première chose dont je me suis rendu compte c’était que j’étais pleine de branches, que l’autobus était incliné à 45 degrés sur le côté et que l’autobus était désormais appuyé sur la montagne, les roches et les arbres. Je ne m’étais pas vraiment rendu compte de ce qui s’était passé parce que je dormais, mais les filles qui ne dormaient pas ont eu le temps de sentir l’autobus tomber et de se demander si nous tombions dans le vide ou contre la montagne. Donc une fois l’autobus immobilisé un vent de panique c’est levé dans l’autobus. Une femme s’est mise à crier qu’elle avait vu le chauffeur boire avant d’embarquer (les Péruviens aiment le drame). Les gens ont alors commencé à descendre de l’autobus. Mais comme nous étions contre la montagne, il était impossible de sortir par la porte normale. Nous avons donc passé par la cabine du chauffeur pour sortir par sa porte à lui. Anne-Marie est descendue en premier puis le chauffeur a décidé que plus personne ne descendait parce qu’il voulait essayer de sortir l’autobus de sa position. J’ai donc dû m’asseoir sur le sol en me tenant après ce que je pouvais pendant que le chauffeur appuyait sur l’accélérateur pour essayer de nous sortir de là. Évidemment, ce fut un lamentable échec. Il a fini par ressortir de l’autobus et j’ai fini par sortir également. Il y avait dans le milieu du chemin de grosses pierres que je présume que le chauffeur avait voulu éviter à la sortie de la courbe et c’est pourquoi nous étions dans cette fâcheuse situation. Les Péruviens ont ensuite décidé de placer plusieurs pierres sous et devant les roues de l’autobus afin de faire un chemin lui permettant de rejoindre la route. Cela faisait l’effet d’une petite montée. Après avoir bien disposé les pierres, le chauffeur a décidé de faire un deuxième essai pour sortir l’autobus du trou, sans se préoccuper d’un gros camion qui arrivait en sens inverse. Résultat, l’autobus est bien sorti du trou, mais en passant à quelques pouces de faire une collision avec le camion qui est passé au même moment… (Soupir!) Nous avons changé de chauffeur et nous sommes repartis. Pendant le reste du trajet, nous avons discuté avec trois Israéliens en vacances au Pérou. C’était bien beau de nous voir communiquer. Eux parlaient hébreux, russes, bredouillaient l’anglais et connaissaient quelques mots clés en espagnol. Nous on parlait Français, espagnol et je bredouillais avec mon anglais. On a quand même réussi à faire quelques blagues et à occuper la fin de notre voyage. Nous sommes finalement arrivées à Cuzco  vers 10h30 du soir. Comme nous n’avions ni dîné, ni soupé et que nous avions vécu des émotions fortes durant la journée nous avons décidé de nous gâter et d’aller nous offrir un gros McDonald. Il n’y a rien de mieux que la malbouffe nord-américaine à trois fois le prix normal pour vous remonter le moral après une dure journée!!

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Lundi le 12 avril 2010

21 avril 2010 at 5:18 (Uncategorized)

Aujourd’hui c’est le grand jour! Nous allons visiter le Machu Picchu! La lever c’est fait à 5h30 du matin. Il faut se lever tôt parce qu’il y a un maximum de 500 personnes par jour qui peuvent entrer sur le site parce que la montagne du Wanna Picchu est lentement en train de s’affaisser. Comme le village est au pied de la montagne et que les ruines sont tout en haut il fallait monter. Nous nous sommes offert le trajet en autobus. Il s’agit d’autobus écologiques qui fonctionnent au gaz naturel et qui ont été amenés sur les lieux par train (puisqu’il n’y a pas de route qui se rend autrement). Il s’agit également des seuls véhicules qu’on retrouve dans ce village. Nous sommes donc montés pendant un bon trente minutes en autobus avant d’atteindre le sommet. Une fois rendu en haut nous avons enfin pu admirer le Machu Picchu. C’est vraiment intéressant de voir toutes ces ruines.

Les Incas avaient choisi de s’établir à cet endroit très reculé afin de fuir les Espagnols. Cela a fonctionné puisqu’ils n’ont pas été retrouvés avant 1911. Le peuple s’est finalement éteint de lui-même. Les ruines sont vraiment construites de manière très solide. Ce qui est impressionnant c’est qu’il ne s’agit que de pierres emboîtées les unes sur les autres. À côté des ruines il y a une montagne du nom de Wanna Picchu. Il y a sur cette montagne un énorme escalier de pierres qui monte jusqu’en haut, où l’on trouve d’autres ruines, mais surtout une vue absolument incroyable sur tout le site du Machu Picchu.

Nous avons monté jusqu’au sommet par l’escalier qui est quand même très escarpé. Cela nous a pris un peu moins d’une heure pour se rendre. Une fois en haut on se sent vraiment sur le toit du monde. On se trouve sur l’une des plus hautes montagnes aux alentours et la vue des montagnes à 360 degrés est tout simplement à couper le souffle.

En débutant la descente, nous avons croisé une pancarte qui indiquait la caverne du soleil à 40 minutes. Nous avons donc décidé d’aller voir de quoi cela avait l’air. La caverne se trouvait sur l’autre versant du Wanna Picchu et tout en bas de la montagne. Le chemin pour se rendre était tellement escarpé que souvent il y avait de grosses échelles de bois d’installées pour nous permettre de descendre. Le chemin était ardu, mais comme nous descendions nous nous disions qu’au moins nous n’aurions pas à remonter pour rejoindre les ruines du Machu Picchu. Et bien nous nous trompions. Une fois rendu à la caverne, le chemin recommençait à monter. La route aura finalement duré deux heures trente.

Disons que le retour a été plus difficile pour certaines d’entre nous. Parce qu’il ne faut pas oublier que nous avions fait six heures de marche la veille. J’aurai finalement grimpé le Wanna Picchu, descendu jusqu’en bas de son autre versant et fait le tour par le côté afin de rejoindre le devant de la montagne. Je pense que le pire c’est que nous avons manqué d’eau en cours de route. Alors dès que nous avons pu quitter la montagne nous nous sommes dirigés vers l’entrée du Machu Picchu où se trouvait le service de restauration. Je n’ai jamais bu 1.5 litre de liqueurs aussi vite! (parce qu’ils ne vendaient pas d’eau!) Je vous jure, en cinq minutes il ne restait plus rien. En plus, le sucre de la liqueur nous a redonné de l’énergie rapide. Après cette marche des plus épuisante, nous sommes rentrées à Aguas Calientes. À partir de ce moment, le groupe s’est séparé en deux. Les gars qui n’avaient pas gravi le Wanna Picchu avec nous ont décidé de rentrer directement à Cuzco. Ils sont donc repartis pour la marche que nous avions faite la veille. Du côté des filles nous avons décidé de passer une nuit de plus à Aguas Calientes, question d’être en forme pour le long retour qui nous attendait le lendemain. Deux ne se sont pas senti le courage de faire le chemin de retour à pied et ont décidé de se payer le billet de train le lendemain matin jusqu’à Cuzco.

Le soir, nous nous sommes offert une grosse bouffe (on le méritait bien!) Puis, dans la soirée nous sommes allées dans des bains thermiques question de reposer nos pauvres petits muscles endoloris dans l’eau chaude. Comme ont nous avait dit que c’était plutôt frais dans les montagnes et que je devais limiter mes bagages parce que je trainais mon gros sac sur plusieurs kilomètres, j’avais fait le choix de ne pas apporter mon maillait de bain. Mais au Pérou il n’y a pas de problème! Je me suis loué un maillot pour 3 soles, soit l’équivalent de 1$. Laissez-moi vous dire que l’eau chaude fait pas mal du bien! Nous ne nous sommes pas couchées trop tard parce que la longue marche du lendemain nous attendait.

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Jour 3 – dimanche 11 avril 2010

20 avril 2010 at 6:57 (Uncategorized)

Levée très tôt ce matin. C’est la dernière étape avant d’atteindre le village au pied du Machu Picchu. Le village en question se nomme «Aguas Calientes», se qui veut dire eau chaude, parce qu’on y retrouve des bains thermiques. Le chemin jusqu’à notre destination devait se faire en deux parties. La première se faisait en combi jusqu’au bout de la route qui se terminait à «Hydro », un lieu où il y a un barrage hydro-électrique. La deuxième partie consistait en une marche d’un peu plus de dix kilomètres, directement dans la forêt, en longeant la voie ferrée. Finalement, il y avait une grosse section de la route qui s’était effondrée dans la première partie du périple. Le seul moyen d’avancer était de traverser la vallée pour marcher de l’autre côté de la rivière. Il y avait un câble de métal de suspendu au dessus de la rivière avec une petite nacelle de bois et de métal. Nous devions nous installer dedans avec nos gros packs sacs et tirer une corde afin de se rendre de l’autre côté. Il s’agissait de la seule manière de traverser et donc tout le monde, tant les Péruviens que les touristes, nous devions passer par là. Les touristes en général lorsqu’ils arrivaient à la nacelle faisaient la file indienne afin d’attendre leur tour pour passer. Mais, les Péruviens, eux, arrivaient avec leur grosse cargaison et dépassaient tout le monde. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au Pérou le principe de la file d’attente n’existe pas. Tout le monde se dépasse et c’est souvent l’effet mottons qui domine. Nous en sommes donc venus à la conclusion que si nous voulions traverser un jour, il fallait adopter la méthode péruvienne et faire le motton.

Nous avons fini par passer. Du côté où nous nous trouvions, la falaise était un peu plus haute, nous avons donc pu glisser un bon moment avant d’être obligés de tirer la corde.

C’était vraiment trippant. Une fois rendue de l’autre côté c’est là que le plaisir a commencé. Le chemin que nous devions suivre se trouvait vraiment dans la montagne. Il est très étroit, de sorte qu’une seule personne de large peu passer. Nous sommes en plein milieu de la forêt tropicale et il y a de nombreuses plantes de chaque côté de nous. On ne pouvait voir que partiellement le ciel à cause des nombreux arbres à feuilles. C’est tout un mélange de végétation parce que dans les mêmes cinq à dix minutes nous pouvions croiser des feuillus, des conifères, des bananiers, des avocatiers et des cactus.

La montée se fait sur une espèce d’escalier fait à partir de pierres naturelles. Le chemin est parfois si escarpé qu’il faut s’agripper avec nos mains pour réussir à avancer et le tout avec notre gros pack sac. Près d’une heure trente plus tard, nous avons réussi à rejoindre le barrage hydro-électrique. Nous avons traversé le pont qui était fait de cordes et de planches de bois pas clouées. Une fois rendue de l’autre côté nous avons décidé d’admirer la distance que nous avions parcourue dans la forêt. C’est alors que nous nous sommes rendu compte que nous nous étions trompés de chemin. Il y avait un beau chemin bien planche et tout droit qui a été aménagé le long de la rivière…Nous étions passés par l’ancien chemin qu’empruntaient les Péruviens qui vivaient dans les montagnes. Nous nous étions ainsi rallongé d’une heure! Bon, au moins c’était vraiment beau!
Une fois rendue au barrage il nous restait la deuxième partie du voyage à faire. Nous avons donc débuté nos dix à douze kilomètres de marche de long de la voie ferrée pour nous rendre à Aguas Calientes. Et là, quand je dis le long le long de la voie ferrée c’est presque mentir. Dire SUR la voie ferrée serait plus juste.

Mais au moins, le chemin était relativement plat, alors ça avançait bien. Nous avons quand même fait quelques pauses parce que ce n’était pas tout le monde du groupe qui était au même niveau de condition physique et aussi que la première partie du voyage avait déjà entamé nos forces. Le paysage était par contre fantastique.

De marcher comme ça dans les montagnes, dans la cordillère des Andes c’est une sensation extraordinaire. Quatre heures plus tard, nous sommes finalement arrivés à Aguas Calientes. Il faisait chaud, nous étions fatigués, nous avions mal aux pieds, mais nous étions satisfaits! Une fois sur place, nous avons trouvé notre hôtel, nous nous sommes lavés, nous avons soupé et nous nous sommes couchés!

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